L’atelier de joaillerie

En plein cœur de Bordeaux, l’atelier d’Alain Espina perpétue l’art de la joaillerie du 18ème siècle.
Alain Espina, bijoutier joaillier d’exception, créé des bijoux personnalisés et uniques.

Un Joailler d’exception

Ce qui fait d’Alain Espina un joaillier d’exception est avant tout son savoir-faire indiscutable. Alain Espina restaure des bijoux anciens et fabrique des pièces uniques inspirées par les goûts et les budgets de ses clients.

Après avoir soigneusement écouté les désirs de ses clients, Alain Espina réalise un croquis de sa future création, le soumet au client, plusieurs fois si nécessaire, jusqu’à ce que tous les détails soient approuvés. Une fois le dessin validé, il passe à la réalisation de la pièce qu’il fera ensuite sertir.

La qualité des pierres

La qualité des pierres utilisées est certifiée par les plus grands laboratoires : essentiellement le Français CCIP, l’Américain GIA ou le Belge HRD.

Il y a quatre critères pour définir la qualité d’un diamant : son poids (carat), sa pureté (sans inclusion ou défauts visibles à la loupe à grossissement 10 fois), sa couleur et la qualité de la taille (proportions et finition du polissage). Ce dernier critère est essentiel dans les créations d’Alain Espina et c’est ce qui le différencie des autres canaux de distribution tels que certaines chaines de magasins.

Dans les règles de l’art

Alain Espina et son équipe travaillent dans les règles de l’art du 18ème siècle, avec un équipement d’époque : une table de fonte, un laminoir, un banc à étirer, un établi pour travailler "à la cheville" et une table à polir.

Alain Espina transmet ce savoir-faire à son équipe, et son efficacité pédagogique est récompensée en 2009 par la médaille d'or de son apprenti Lucas Serrano lors des "Olympiades des Métiers".

Les étapes de la création d’un bijou

Fonte

La fonte permet de faire des lingotins et des plaques qui nous permettront ensuite de fabriquer les pièces nécessaires à la confection du bijou.

Empierrage et finition

Sur les côtés du corps de bague viennent s’ajouter huit diamants. Ceux-ci sont fixés sur la bague grâce à de très petites griffes que l’on a découpé dans la masse. La dernière étape de la fabrication de la bague est la finition. Elle s’effectue en deux étapes, d’abord l’émeurissage qui consiste à enlever le plus de rayures et d’imperfection avec du papier émeri qui comporte différents grains.L’autre étape est le polissage qui donne son aspect brillant et éclatant à la bague, grâce au tour et à différentes brosses.
Une fois empierrée, la bague est prête à être sertie. Pour ce fait la bague nous échappe quelque temps, pour revenir dans nos mains pour la finition.

Laminage du fil

Le laminoir nous permet de mettre le métal en forme selon nos besoins. Il écrase le lingotin, ou la plaque fondue auparavant, à l’épaisseur, ou à la section de fil désirée

Fabrication du chaton

Sur la plaque préalablement laminée à la bonne épaisseur, nous allons tracer la ceinture, en fonction des mesures de la pierre utilisée. C’est sur cette ceinture que la pierre reposera.
Sous la ceinture vient se positionner le cambre de doigt, il suit la même chute que l’on a donné à la ceinture. C’est cette partie du chaton qui est en contact avec le doigt. Une fois l’ensemble “ceinture-cambre” bien en place, on vient souder les quatre griffes préalablement limées en fuite. C’est grâce à ces griffes que l’on pourra fixer la pierre sur le chaton.

Fabrication du corps

Le corps de la bague est fait à partir d’un fil rectangulaire grâce au laminoir et aux autres outils à notre disposition. Ce fil est ensuite mis en forme pour qu’il devienne parfaitement rond et à la bonne taille du doigt. Ce corps est ensuite limé en chute, de profil et de face. Puis il est ouvert pour ajuster le chaton. Et pour finir, ce chaton et le corps sont soudés.